Le patrimoine architectural de Gulangyu attire les visiteurs.
L’île de Gulangyu, située dans le sud-ouest de la ville de Xiamen, a une superficie de moins de 2 km2. Avec l’ouverture de Xiamen comme port de commerce en 1843 et la désignation de Gulangyu comme communauté internationale en 1903, cette île est devenue une fenêtre importante d’échanges sino-étrangers. Du milieu du XIXe siècle aux années 1940, cette communauté internationale abritait des consulats de 13 pays, mettant en scène une architecture et des cultures associant les styles locaux et internationaux.
Lorsque je suis arrivé sur l’île de Gulangyu, j’ai tout d’abord été impressionné par le mélange entre l’architecture du sud du Fujian, d’Europe et d’Asie du Sud-Est. Pendant tout le temps que j’ai passé sur l’île, j’ai eu l’impression d’être à la fois en Italie, le long de la côte de ma ville natale, et dans une représentation poétique et traditionnelle de la plus belle version de la Chine. J’ai eu l’impression d’être dans un endroit que j’avais toujours connu, tout en découvrant un monde entièrement nouveau.
L’île de Gulangyu est considérée comme un « musée d’architecture inter-nationale ». En 2017, le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO, ce qui en fait le 52e projet de cet ordre présenté par la Chine. Mon pays, l’Italie, est également riche en pa-trimoine culturel. Les deux pays mettent l’accent sur la protection du patrimoine culturel. Sur l’île de Gulangyu, l’intégrité du paysage historique est maintenue, essentiellement grâce à la conservation constante des structures architecturales historiques et du contrôle efficace de la hauteur, du volume et de l’aspect des nouvelles constructions. La relation historique entre les espaces bâtis et les espaces verts contribue à garder une certaine harmonie entre paysages naturels et jardins historiques.
L’île de Gulangyu est devenue la toute première partie de la Chine à entrer en contact avec le monde extérieur, un important port de commerce international et, depuis les années 1840, le siège de nombreux consulats. Elle est un exemple exceptionnel de fusion culturelle dans un tissu urbain évolutif, intégrant constamment des références culturelles diverses. Mais ce n’est pas tout, il s’agit aussi d’un exemple de protection de l’environnement, tous les habitants et visiteurs s’attèlent à garder l’île propre pour conserver les plantes, les arbres, l’air pur et la douce brise dépeignant l’un des paysages les plus fous que j’aie jamais vus.
CLAUDIO VILLONE est étudiant à l’Université des Langues et Cultures de Beijing.